L’OURS

d’après Anton Tchekhov

Le Spectacle

Crée en octobre 2016, sous la direction de Gilles Cauchy, dans les locaux du théâtre des charmes, L’Ours a été présenté pour la première fois lors du festival des « 30 ans du théâtre des charmes.  La compagnie des têtes de c. a donc été invité à ouvrir la saison culturelle 2017-2018 du théâtre des charmes.

Le spectacle sera donc joué le

Jeudi 5 Octobre 2017 à 20h30.

des représentations réservées aux scolaires seront organisées les :

Mercredi 4 Octobre à 10h

 

L’auteur

Laissons, l’auteur russe née en 1860,  Anton Pavlovitch Tchekhov  se présenter lui-même :

“Mon curriculum vitae, si l’on peut dire, vous est connu dans ses traits principaux. La médecine est ma femme légitime, la littérature ma maîtresse. Toutes deux bien sûr, se font mutuellement tort, mais pas assez pour s’exclure mutuellement. Je suis sorti de l’Université (de Moscou) en 1884. J’ai reçu le prix Pouchkine en 1888. En 1890, je suis allé à Sakhaline et je veux à ce sujet publier tout un livre. Voici tous mes états de service. Encore un mot pourtant : en 1891, j’ai voyagé en Europe. Je suis célibataire, point riche et je vis uniquement de l’argent que je gagne. Plus je vieillis, moins je travaille, et de façon plus indolente. Je commence à sentir l’approche de la vieillesse. Ma santé n’est pas merveilleuse. […]Anton Tchekhov

Au long de sa carrière d’écrivain qui dura tout juste vingt-cinq ans, Tchekhov publia plusieurs centaines de récits, nouvelles et chroniques ainsi qu’une bonne douzaine de pièces de théâtre.Beaucoup de ses œuvres primitives du début des années 1880 – principalement des nouvelles, des billets humoristiques, des parodies – sont empreintes du style drolatique caractéristique de Tchekhov.

La pièce

Tchekhov écrivit cette pièce en un acte en février 1888, juste après avoir terminé sa première grande nouvelle, La steppe. Par ennui, en quelque sorte. Il avait essuyé un échec l’année précédente avec sa première grande pièce, Ivanov, méconnue sur le moment. De 1888 à 1895, il se contentera d’écrire d’autres nouvelles et des petites pièces en un acte – même si une nouvelle mouture d’Ivanov rencontre le succès en 1889, il est resté amer de son premier échec – avant de se lancer de nouveau, avec La mouette, dans l’aventure des grandes pièces de théâtre, en connaissant d’ailleurs des affres, puisque La mouette fait un four retentissant fin 1896 à Pétersbourg, avant de triompher à Moscou deux ans plus tard…

 L’ours est mis en scène à Moscou, au théâtre de Fiodor Korch, le 28 octobre 1888, en présence de l’auteur, et rencontre un très grand succès. Début novembre, on rapporte que le public rit d’un bout à l’autre du spectacle.

L’histoire

 L’Ours est une comédie en un acte d’Anton Tchekhov parue en 1888.

 Depuis la mort de son mari, un an plus tôt, Mme Popova refuse de sortir et se considère aussi morte que feu son bien-aimé mari. Or surgit un dénommé Smirnov, ancien officier d’artillerie, qui s’introduit chez elle malgré son refus de recevoir qui que ce soit. C’est que l’époux de madame Popova devait douze cents roubles à Smirnov et que ce dernier en a besoin tout de suite pour payer des intérêts…

Désespéré, mais surtout très en colère devant ce refus, Smirnov décide de rester chez Popova jusqu’à ce qu’elle le paie : « Tu es malade pendant un an, je ne bouge pas d’ici pendant un an ». (scène VI). Or Popova dissimule (plus pour très longtemps) un caractère également explosif ; la rencontre peut alors s’achever par un duel (Popova part chercher les Smith & Wesson de son défunt mari) ou par un mariage (« Je tombe amoureux, la tête la première ! Je demande votre main. Oui ou non ? », scène 9).

Extraits

« Vous avez le malheur d’être femme, vous savez donc d’après vous-même ce que c’est qu’une femme. Dites-moi, en toute franchise: avez-vous de votre vie rencontré une femme sincère, fidèle et constante ? Vous n’en avez pas rencontré ! Ne sont fidéles et constantes que les vieilles et les guenons ! Il y a plus de chance de rencontrer un chat avec des cornes ou un merle blanc, qu’une femme fidèle ! »

 « Est-ce qu’une femme sait aimer qui que ce soit, hormis les petits chiens ?.. ».

 « Pas de différence entre les sexes ! Je la tuerai par principe. »

« Ça! ça, c’est une femme. Je n’comprends que ça! Une vraie femme! Ce n’est pas une molasse, une chiffe, mais du feu, de la poudre, une fusée… Il est même dommage de la tuer. »

 

 

 

Justine Bary

Éléna Ivanovna Popova : veuve propriétaire d’un domaine

Elle débute le théâtre au collège en suivant l’option théâtre dirigé à lors par Antonia Ortu puis au lycée Anguier avec Gilles Cauchy. Attaché aux textes et au théâtre classique, elle n’hésite pas à s’aventurer parfois dans les oeuvres contemporaine. Durant ses années d’apprentissage, elle a pu y jouer  dans « A fables », « les précieuses ridicules » de Molière et « mère courage » de Brecht, « Phèdre » de Racine, « portrait eudois », « Hortense couche toi là » de Georges Courteline, « pour faire le portrait d’un oiseau » de Prévert  et « Sacré Silence » de Philippe Dorin.

Adrien Djerbétian

Grigori Stépanovitch Smirnov : propriétaire terrien encore jeune

Le théâtre a commencé pour lui en 2009 au coté de Gilles Cauchy au il a pu interpréter « Tartufferie » et « Travaille! » puis il intègre la compagnie « l’irréel du futur » pour une représentation de « Le rendez-vous ». En 2014,  il joue au théâtre des charmes « Le Prunus » Noëlle Renaude . De 2015 à 2016, Adrien réalise la mise en scène de la comédie musicale « Hairspray » avec X-Broadway.  Durant l’été 2016, il joue dans « Bleus Ciels » à Sion en suisse, une pièce originale d’Elena Luthi Dixon.

Depuis 2016, Adrien Djerbétian suis le cours Caracache à Paris et intègre l’Ecole Nationale Supérieur Louis-Lumière pour la partie Cinéma.

Guillaume Tachevin

Louka : vieux laquais d’Éléna Ivanovna

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