Isolée du monde, dans un lieu tenu secret, une équipe internationale de quatre hommes et une femme a pour mission de déjouer un attentat qui va avoir lieu, mais on ne sait où, ni quand, ni pourquoi. Une seule certitude : les terroristes ont entre 25 et 35 ans. Seulement, dès le début de la pièce, l’un des membres de cette équipe se suicide. Un attentat, un suicide, deux pistes : l’une islamiste, l’autre poétique. La première est défendue par la direction de l’équipe qui est persuadée qu’il faut poursuivre. La seconde piste est celle du Tintoret, peintre italien de la Renaissance, auteur de l’Annonciation faite à Marie. Or, il semblerait que ce tableau du XVIe siècle soit la clé de voûte de l’attentat à déjouer. Ce ciel de toutes les voix et de toutes les nations s’assombrit tout au long de la pièce : se pourrait-il que la beauté du monde enfante elle-même les démons de sa destruction, que L’Annonciation du Tintoret serve de motif à une tapisserie de l’horreur ?