Au départ, il y a Antigone, l’héroïne tragique de Sophocle, qui brave l’interdiction de son Oncle, Créon, le Roi, pour enterrer dignement son frère. L’idée est alors d’utiliser ce mythe et la tragédie grecque pour en tracer des parallèles avec les comportements humains. Comme Antigone, qu’est-ce qui pousse l’homme à s’engager, à résister ? Sur le plateau, nous allons utiliser le coryphée.
Le coryphée est un personnage central dans la tragédie, c’est lui
qui fait le lien entre le peuple et la scène.. Au-delà d’aider le public à bien suivre ce qui se dit, il a également un pouvoir comique dans la construction de la pièce. C’est donc à cet endroit que nous avons choisi d’introduire un personnage masqué.
« …par l’effet du mélange du reflet du feu avec l’humeur de l’oeil, il se produit une couleur sanglante que nous nommons couleur rouge » (Platon en Timée)
Mise en scène :
Laurent Savalle
Comédiens :
Elodie De Bosmelet
Franck Zerbib
Kathy Morvan
Nicolas Lelievre
Frank Baruk
Scènographie :
Thierry Dalat
Mouvement :
Anne Delamotte
Costumes:
Jane Avezou
Musique :
Nicolas Lelièvre